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Interview de Didier GAMARDE de LEGER SAS, membre du Cluster Machinisme

Le Cluster Machinisme a pour vocation de rassembler les professionnels du secteur de l’agroéquipement afin de favoriser les échanges, le partage de connaissances et l’acquisition de nouvelles compétences. Il constitue un espace privilégié de rencontres professionnelles, propice au développement et à la collaboration au sein de cette industrie dynamique. 

Pour cette interview, nous avons interrogé Didier Gamarde de l’entreprise LÉGER SAS qui nous partage son expérience au sein du Cluster Machinisme d’Agrinove. 

machine agricole en cours d'utilisation

Pourriez-vous vous présenter en exposant votre parcours professionnel ?

Je m’appelle Didier Gamarde, j’ai 59 ans et j’ai fait une partie de ma carrière dans la maintenance pétrolière. Il y a 7 ans, j’ai quitté mon dernier employeur et entamé une réflexion à ce moment-là, avec l’envie d’un challenge entrepreneurial. Accompagné par le Crédit Agricole, je me suis engagé il y a 5 ans dans la reprise de l’entreprise LÉGER SAS

 

Pourriez-vous présenter l’entreprise LEGER ? 

L’entreprise LÉGER SAS est située au cœur du verger de prunes et de noisettes en France, dans le villeneuvois. Elle a été créée à l’origine en 1981 à Cancon, proche de la ville d’Agen, par M. Bernard Léger pour réparer du matériel agricole. Progressivement, l’entreprise s’est mise à fabriquer des machines pour les agriculteurs voisins. 

L’activité de base structurante de l’entreprise est désormais de créer du matériel de récolte et de séchage pour faciliter le travail des agriculteurs producteurs de prunes et de noisettes. Nous concevons et fabriquons des machines sur-mesure et adaptées à chaque situation : taille et entretien du verger, récolteuses automotrices ou tractées, plateformes de tailles automotrices, stations de lavage et séchage (pruneaux et noisettes), des planteuses (vignes et arbo).  

LÉGER SAS est aujourd’hui une entreprise qui rassemble 23 personnes dont un bureau d’études, un magasin de pièces de rechange, un atelier de chaudronnerie, un atelier d’usinage, un atelier de montage et une cabine de peinture.

En complément de la fabrication de notre gamme de machines, nous procédons aussi à la réparation de machines agricoles dans nos ateliers. Nous disposons pour cela d’un atelier de chaudronnerie et un autre d’usinage de pièces mécaniques avec des tours, des fraiseuses dans lequel nous fabriquons des pièces mécaniques pour nos machines mais aussi pour les réparations de machines agricoles. 

Nous proposons aussi de la sous-traitance pour les industriels agro-alimentaires qui ont des unités de production, et ont besoin d’aide pour la maintenance mécanique (en usinage et chaudronnerie), nous mettons à disposition notre expertise métier dans le fonctionnement de certaines machines. 

Enfin, le monde agricole évoluant, la main d’œuvre se faisant rare, chez LEGER SAS, nous nous tournons vers l’innovation avec actuellement un projet de développement d’un robot arboricole. Nous travaillons constamment à comprendre les besoins des agriculteurs pour leur apporter des solutions innovantes. 

 

Que vous apporte votre adhésion au cluster machinisme ?

Avec les membres du Cluster Machinisme, nous organisons des rencontres tous les 2 mois. Ces rendez-vous nous permettent d’échanger sur nos activités, cela nous permet de lever la tête, prendre de la hauteur, voir ce que font les autres pour entrecroiser nos compétences, s’aider mutuellement sur certains sujets. 

Nous apportons chacun nos réflexions, nos idées, le Cluster Machinisme est basé sur beaucoup d’entraide entre les membres. Par exemple, nous pouvons participer à des salons ensemble, ce qui nous permet d’optimiser les coûts pour une meilleure visibilité. Nous avons également des projets de créer des programmes de formation technique en commun.

Le machinisme agricole a une réelle importance dans la région du sud-ouest. 

 

Comment imaginez-vous votre entreprise dans 5 ans ?

Nous avons réalisé beaucoup de choses ces 5 dernières années (depuis la reprise de l’entreprise) comme la création de nouvelles machines, le développement de la robotisation ; aujourd’hui, nous souhaitons poursuivre notre démarche en recherche et développement. Nous sommes très attentifs à l’évolution du monde agricole, aux enjeux à venir, économiques, écologiques.

En parallèle de cela, alors que notre activité était plutôt centrée sur le sud-ouest de la France, avec quelques clients à l’étranger, depuis 3 ans, nous mettons l’accent sur l’international : Italie, Europe de l’est, et le Chili en cours de discussion. 

Notre activité est saisonnière alors nous travaillons notre développement dans l’hémisphère sud (Afrique du Sud et Chili), pour nous permettre d’alterner les saisons et d’atteindre un volume de production constant toute l’année.