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Créateurs d’entreprises : quelles sont les aides au développement d’innovations agricoles ?

L’agriculture connaît actuellement une telle mutation que certains n’hésitent pas à parler de 3ème révolution agricole, en référence aux bouleversements qu’engendrent les innovations technologiques et notamment numériques. À les entendre, ces changements sont aussi considérables que ceux permis en leur temps par les nouvelles pratiques agronomiques ou, plus récemment, grâce à l’essor des agro-équipements.

Dans ce contexte, nombreux sont les créateurs d’entreprises qui souhaitent « surfer sur cette nouvelle vague », en proposant à leur tour un projet innovant. Il s’agit certes d’une aventure exaltante… à condition de faire les bons choix et de bien s’entourer !

Un espace de travail pour des porteurs de projet innovants dans l’agriculture

 

Projet d’innovation agricole : choisissez l’indépendance, pas l’isolement ! 

Une fois l’idée énoncée, le concept formulé, il est conseillé de se rapprocher d’une structure d’accompagnement aux créateurs d’entreprise pour un premier échange autour de votre projet. Les chambres consulaires, les boutiques de gestion, ou encore les pépinières d’entreprises sont très souvent en mesure de proposer ce premier accueil, qui permet de vérifier le bien-fondé de son innovation. Le cas échéant, on vous conseillera peut-être quelques entretiens qualifiés afin de vous assurer que votre produit répondra bien à une demande sur un créneau non encore saturé en offre. En un mot, étudier son marché puis construire son modèle économique, c’est tout sauf une perte de temps !

Ces premières démarches peuvent en outre vous permettre de structurer votre réseau professionnel ce qui, au fil des mois, va se révéler un auxiliaire précieux pour créer et développer votre entreprise. Pour cette raison, certains créateurs décident in fine de se rapprocher d’une structure qui offre, outre son accompagnement, une véritable solution d’hébergement. Les couveuses, incubateurs, et autres pépinières sont des lieux professionnels au sein desquels l’on peut préserver son indépendance sans subir l’isolement. Idem pour les tiers lieux qui, s’ils n’offrent pas d’accompagnement stricto sensu, permettent souvent à des créateurs de dialoguer avec des pairs, voire d’y initier des partenariats féconds. 

Ces solutions permettent ainsi de bénéficier d’espaces de travail à des tarifs souvent attractifs et d’une vitrine qui valorisera votre jeune entreprise. Un point de vigilance s’impose toutefois : la confidentialité. Sans être paranoïaque, le lancement d’une innovation ne se fait pas en un jour et nombreux sont les créateurs qui ont déchanté en constatant que leur idée avait été reprise et développée par plus rapide – et moins scrupuleux – qu’eux ! En outre, négliger cette élémentaire prudence peut compromettre ultérieurement une démarche de protection de votre invention, une demande de brevet par exemple ne pouvant être honorée si l’innovation présentée a été divulguée précédemment. À cet égard, la communication, qui sera indispensable bientôt au développement de votre entreprise, ne doit pas vous amener à être trop pressé, bavard ou imprudent par excès d’enthousiasme. Sur ce point, les structures d’accompagnement dont nous parlions plus haut doivent pouvoir vous remettre un engagement de confidentialité et, si votre projet vous conduit à mettre en place un partenariat, une convention écrite (accord de consortium par exemple) est plus que souhaitable.

 

Les différences entre les principales structures d’aide au développement de jeunes entreprises 

Si vous choisissez de vous rapprocher d’une structure d’hébergement et d’accompagnement pour vous aider à développer votre projet, partez de vos besoins puis regardez autour de vous si les offres proposées y répondent :

La domiciliation

C’est le premier niveau d’hébergement. La domiciliation permet de donner une adresse administrative (boîte aux lettres) et juridique (siège social) à votre entreprise. Il n’y a pas de locaux fixes – parfois juste du coworking – et pas d’accompagnement.

L’incubateur 

En accueillant des futurs créateurs, l’incubateur leur permet de préparer de manière approfondie – et souvent collective – le lancement et les premiers mois de leur entreprise.

La pépinière d’entreprises

Elle accueille exclusivement des entrepreneurs ayant créé récemment leur entreprise. Elle leur fournit des locaux à un tarif préférentiel et leur propose un accompagnement et des services afin d’optimiser leurs chances de succès. Suivant les cas, l’entreprise est accueillie en pépinière pendant une durée allant de deux à quatre ans.

L’hôtel d’entreprises

Fonctionnant lui aussi sur le mode locatif, l’hôtel d’entreprises se distingue de la pépinière en ce sens qu’il s’adresse à toute entreprise existante, jeune ou moins jeune, pour une durée illimitée. Par ailleurs, l’accompagnement est plus faible, car on considère que l’entreprise est plus solide.

Bien entendu, il faudra vous assurer au préalable que la structure visée possède un lien fort avec le secteur d’activité qui sera le vôtre (l’agriculture en l’occurrence).

Signalons enfin deux concepts originaux, qui permettent eux aussi de sécuriser ses premiers pas de créateur :

Les coopératives d’activités et d’emploi (CAE) 

Elles proposent à un porteur de projet de tester son activité en toute sécurité. L’originalité de la CAE est de lui offrir un statut « d’entrepreneur salarié » qui lui permet de percevoir un salaire et de bénéficier de la couverture sociale d’un salarié classique. L’accompagnement qui y est déployé est plus ou moins formel et intense suivant les structures, en revanche il n’y a pas de locaux dédiés ;

Le Statut National d’Étudiant-Entrepreneur 

Il permet aux étudiants et aux jeunes diplômés d’élaborer un projet entrepreneurial dans un Pépite (Pôles Etudiants Pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat).

 

L’accès au foncier pour le développement de son entreprise

Pour terminer, et puisque nous parlons d’innovations agricoles, signalons que les futurs agriculteurs ont eux aussi souvent été confrontés à ce besoin d’accompagnement voire d’hébergement, l’accès au foncier étant un problème épineux pour les projets d’installation. Face à ce blocage, des collectivités ou associations ont mis en place des couveuses et autres espaces-tests, au sein desquels le Contrat d’Appui au Projet d’Entreprise (CAPE) sécurise là aussi le créateur, tout en lui offrant la possibilité d’apprendre, en conditions réelles, son nouveau métier.

À ce sujet, Agrinove propose aux créateurs d’entreprise de louer des bureaux et des ateliers pour lancer leur activité dans un environnement de travail convivial et stimulant, mais notre structure peut aussi mobiliser du foncier à proximité immédiate pour développer ultérieurement votre entreprise, voire dès aujourd’hui développer des essais agronomiques ou technologiques au champ. Ainsi, la boucle est bouclée !

 

Pour plus d’informations sur nos solutions d’hébergement, vous pouvez nous contacter par téléphone au 05 53 97 71 53 ou par mail :