1- Pour quelles raisons avez-vous rejoint la technopole Agrinove ?
En tant que chargé de mission pour le développement économique de la Communauté de Communes du Val d’Albret, j’ai proposé ma candidature pour devenir le premier directeur d’Agrinove. Ce projet de développement territorial est en effet passionnant car il part de la spécificité agricole du Lot-et-Garonne, qui est ancestrale, mais se veut aussi résolument futuriste, en ce sens que nous avons l’ambition de contribuer à inventer l’agriculture de demain.
2- Quels rôles jouent les clusters pour la mise en place de l’agriculture de demain ?
Lorsqu’on parle de l’agriculture de demain, on sous-entend une agriculture qui sera capable un jour de nourrir 9 milliards d’individus tout en préservant la santé de tous et l’environnement. Il s’agit donc ici d’un véritable enjeu de développement durable, en ce sens qu’il a une triple finalité (économique, sociale et environnementale) sans en privilégier aucune. Face à ce challenge, les clusters, composés d’entreprises, de centres de recherche, d’organismes de formations et d’universités, ont l’atout majeur de la transversalité. Chaque nouveau projet peut ainsi s’appuyer sur ce vivier de compétences qui sont complémentaires, que ce soit dans le domaine des protections naturelles pour les végétaux ou dans celui du machinisme agricole.
3- Votre/ vos conseil(s) aux porteurs de projets souhaitant concourir au concours INPA (Innovations pour l’Agriculture) 2015 ?
Par ce concours, Agrinove souhaite valoriser les entrepreneurs qui s’inscrivent dans cette vision moderne de l’agriculture. Il est donc important que chaque porteur de projet fasse connaître son innovation en mettant en lumière ce qui spécifiquement la rend emblématique de l’agriculture de demain.